Les rapatriements de corps face à la crise du coronavirus
La fermeture des frontières africaines pour les cercueils
En pleine crise face à la propagation du coronavirus, les rapatriements de corps vers l’étranger deviennent de plus en plus compliqués.
Pratiquement toutes les autorités des pays d’Afrique ne donnent par leurs autorisations pour rapatrier les défunts vers leur pays d’origine. Aujourd’hui plusieurs familles issues du Maroc, de Tunisie, du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire se retrouvent démunies face à cette situation.
Seule l’Algérie accepte encore de donner l’autorisation pour rapatrier les défunts qui ne sont pas décédés à cause du coronavirus. Ils obligent alors la présentation d’un certificat de mort naturelle ainsi qu’un certificat de non-contagion. Malgré tout, il s’agit que de vols dits « cargo ». Aucun membre de la famille ne peut donc accompagner le défunt.
« D’habitude, on fait des enterrements en quarante-huit heures. Là, le délai est passé à plus d’une semaine »
Jamal KAAAKATI, Responable des Pompes funèbres En-Nour dans Le Monde